En Suisse, un moratoire sur la culture commerciale de plantes génétiquement modifiées dans l’agriculture a cours depuis 2005. Le moratoire sur les organismes génétiquement modifiés a fait ses preuves et a protégé l’agriculture suisse des risques liés au génie génétique. Lors de la dernière prolongation, le Parlement a chargé le Conseil fédéral de libéraliser la loi sur le génie génétique pour les « nouvelles techniques génomiques (NTG) », ce qui devrait entrer en vigueur à l’expiration du moratoire fin 2025.
Jusqu’à présent, seuls quelques produits issus des NTG ont été mis sur le marché. Le génie génétique est principalement utilisé dans l’alimentation animale et la production de bioéthanol. Même après 40 ans de recherche, il n’a pas apporté de contribution pertinente aux questions comme l’approvisionnement en denrées alimentaires. L’environnement doit être protégé contre des dommages irréversibles. A cela s’ajoutent la perte de connaissances culturelles et la promotion d’un système agricole qui favorise les dépendances et la poursuite de la perte de biodiversité. C’est pourquoi, les auteurs de l’initiative demandent que le moratoire sur les OGM soit maintenu jusqu’à ce que des règles claires soient établies pour le génie génétique. Visant à mettre un terme à la vague de libéralisation en cours, l’initiative pour la protection des aliments exige :
- La liberté de choix grâce à la transparence dans le panier d’achat / obligation d’étiquetage
- L’évaluation des risques pour protéger l’humain et l’environnement
- La protection de l’agriculture sans OGM
- Pas de brevets sur les semences non modifiées génétiquement
- De la diversité à la place des OGM
L’association œco soutient l’initiative d’un point de vue chrétien. Vouz pouvez signer l’Initiative populaire fédérale pour des aliments sans organismes génétiquement modifiés ou commander des feuilles de signatures directement auprès du secrétariat de l’Association pour des aliments sans OGM.