Le Conseil d’Églises Chrétiennes en France (CÉCEF) est profondément préoccupé pour l’avenir de notre maison commune, la biosphère, dans laquelle vivent plus de 7 milliards d’êtres humains et 8 millions d’espèces d’êtres vivants.
Du 1er au 12 novembre prochain, se tiendra à Glasgow la 26ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (la COP26).
- Le CÉCEF demande aux dirigeants du monde entier et à la France en particulier : de renforcer résolument les moyens d’actions afin d’atteindre l’objectif de l’Accord de Paris de contenir l’augmentation des températures à 1,5 °C à l’horizon 2100 ; en France, c’est l’ambition elle-même qu’il convient de revisiter, en s’alignant au moins sur l’objectif européen de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici à 2030 ;
- de privilégier les réductions d’émissions plutôt que d’éventuels mécanismes de compensation et de supposées «solutions» de géoingénierie ; ces dernières posent de réelles questions éthiques, en plus de risquer de détourner du nécessaire travail d’atténuation ; de ne soutenir ni ne subventionner aucun nouveau projet d’extraction d’énergies fossiles, en ligne avec le scénario à 1,5 °C du rapport Net Zero by 2050 de l’Agence Internationale de l’Energie.
- de rendre enfin effective la contribution minimale de 100 milliards de dollars des pays développés au mécanisme du Fonds vert pour le climat, afin de permettre l’atténuation tout comme la résilience et l’adaptation aux changements climatiques dans les pays les plus vulnérables.
A la veille de ces rencontres, le CÉCEF engage ses communautés à une journée de prière le 31 octobre et de jeûne le 6 novembre, afin de soutenir spirituellement l’engagement des personnes « de bonne volonté » et d’interpeller les décideurs nationaux et locaux.